[info bmx] Le bmx aux JO de Pékin !
L'Express du 25/07/2005
Cyclisme
Le BMX change de braquet
par Paul Miquel
Cette discipline, qui a reçu l'agrément olympique, sera à Pékin en 2008. Bonne nouvelle pour la France, qui compte de nombreux champions
Longtemps considérés comme des marginaux du cyclisme, les adeptes du BMX, ce petit vélo de cross très maniable, ont changé de statut en obtenant, l'an dernier, l'agrément olympique. En 2008, à Pékin, l'épreuve de «race» - une course à huit pilotes se déroulant sur un circuit de 270 à 400 mètres, parsemé de bosses - sera intégrée au programme officiel des JO d'été. Résultat: les anciens «vilains petits canards» du vélo, qui avaient du mal à trouver leur place parmi les pistards, les vététistes et les cyclistes sur route, ont accédé au rang de pourvoyeurs de médailles. A la mi-juillet, aux championnats d'Europe de BMX à Echichens (Suisse), les Tricolores ont rapporté neuf médailles, dont quatre d'or, et ils devraient briller aux championnats du monde, organisés du 29 au 31 juillet à Paris.
«Sur la planète BMX, la France est une nation leader», affirme Fabrice Vettoretti, entraîneur de l'équipe nationale depuis 2001 et seul cadre technique de la Fédération française de cyclisme (FFC) détaché au BMX. Aujourd'hui, près de 11 000 licenciés pratiquent ce sport et 17 «pilotes», dont certains professionnels, composent l'équipe de France. Parmi eux: Thomas Allier, 30 ans, triple champion du monde dans la discipline reine de la «race», sur des vélos de 20 pouces. «Six heures minimum d'entraînement quotidien sont nécessaires pour être performant au niveau mondial», affirme le Zidane du BMX.
Comme dans tout sport de haut niveau, rien n'est laissé au hasard. «Désormais, les pilotes de BMX font du vélo de route l'hiver, pour travailler leur foncier, et de la musculation, explique Fabrice Vettoretti. Notre sport nécessite des qualités d'explosivité, de résistance et de puissance proches de celles exigées pour un 100 mètres en athlétisme.» Pour ne pas laisser filer de futurs prodiges, deux «pôles France» ouvriront en septembre 2005: le premier à Bourges, pour les jeunes; le second à Aix-en-Provence, pour l'élite. C'est là-bas qu'écloront les champions de 2008
Cyclisme
Le BMX change de braquet
par Paul Miquel
Cette discipline, qui a reçu l'agrément olympique, sera à Pékin en 2008. Bonne nouvelle pour la France, qui compte de nombreux champions
Longtemps considérés comme des marginaux du cyclisme, les adeptes du BMX, ce petit vélo de cross très maniable, ont changé de statut en obtenant, l'an dernier, l'agrément olympique. En 2008, à Pékin, l'épreuve de «race» - une course à huit pilotes se déroulant sur un circuit de 270 à 400 mètres, parsemé de bosses - sera intégrée au programme officiel des JO d'été. Résultat: les anciens «vilains petits canards» du vélo, qui avaient du mal à trouver leur place parmi les pistards, les vététistes et les cyclistes sur route, ont accédé au rang de pourvoyeurs de médailles. A la mi-juillet, aux championnats d'Europe de BMX à Echichens (Suisse), les Tricolores ont rapporté neuf médailles, dont quatre d'or, et ils devraient briller aux championnats du monde, organisés du 29 au 31 juillet à Paris.
«Sur la planète BMX, la France est une nation leader», affirme Fabrice Vettoretti, entraîneur de l'équipe nationale depuis 2001 et seul cadre technique de la Fédération française de cyclisme (FFC) détaché au BMX. Aujourd'hui, près de 11 000 licenciés pratiquent ce sport et 17 «pilotes», dont certains professionnels, composent l'équipe de France. Parmi eux: Thomas Allier, 30 ans, triple champion du monde dans la discipline reine de la «race», sur des vélos de 20 pouces. «Six heures minimum d'entraînement quotidien sont nécessaires pour être performant au niveau mondial», affirme le Zidane du BMX.
Comme dans tout sport de haut niveau, rien n'est laissé au hasard. «Désormais, les pilotes de BMX font du vélo de route l'hiver, pour travailler leur foncier, et de la musculation, explique Fabrice Vettoretti. Notre sport nécessite des qualités d'explosivité, de résistance et de puissance proches de celles exigées pour un 100 mètres en athlétisme.» Pour ne pas laisser filer de futurs prodiges, deux «pôles France» ouvriront en septembre 2005: le premier à Bourges, pour les jeunes; le second à Aix-en-Provence, pour l'élite. C'est là-bas qu'écloront les champions de 2008
1 commentaires:
j'éspere ke les français vont ramener des médailles !!!
Par Anonyme, À 24 février, 2006 10:44
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